venerdì 2 maggio 2008

LE VODOU, UN ART DE VIVRE, Comment montrer l'invisible



MEG - LE MUSEE D'ETHNOGRAPHIE DE GENEVE
5 décembre 2007 → 31 août 2008

Ouvrir le dossier du vodou haïtien, c'est ouvrir une immense boîte noire.
Surgissent pêle-mêle odeurs étranges, zombies errants, scènes de possession, objets d'art brut, fantasmes sur la sauvagerie, un peu d'amour et de jalousie, quelques crânes humains, de grandes productions hollywoodiennes, deux ou trois poupées plantées de leurs épingles, un parfum de mystère, des notes africaines, une nation d'esclaves libérés, sans oublier des dictateurs sanguinaires et quelques coups d'État...

Comment montrer l'invisible ?
Le vodou refuse la mise en boîte. Touchant à des domaines tellement variés, il ne se laisse pas enfermer dans les catégories classiques de «religion» ou de «culture». Le vodou brise les cadres, dépasse la rationalité qui cherche à le saisir et remplit l'espace de son évanescence et de son vertigineux parfum. Comment dire cet ensemble disparate, hétéroclite et dynamique ? Comment exposer le débordement de vie ? Comment montrer l'invisible ? Comment exposer ce qui refuse l'exposition ?

La plus importante collection haïtienne d'objets vodou
C'est grâce au partenariat établi avec la Fondation pour la préservation, la valorisation et la production d'oeuvres culturelles haïtiennes (FPVPOCH) que le MEG accueille en première mondiale la plus importante collection haïtienne d'objets vodou, rassemblée par Marianne Lehmann. Le formidable patrimoine réuni par cette Suissesse, installée à Port-au-Prince depuis 1957, témoigne non seulement de l'incroyable vitalité de la culture haïtienne, mais il nous interroge surtout sur notre propre rapport au monde et à l'existence.

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