lunedì 2 maggio 2011

Film Poster Paintings from Ghana

In the 1980s video cassette technology made it possible for “mobile cinema” operators in Ghana to travel from town to town and village to village creating temporary cinemas. The touring film group would create a theatre by hooking up a TV and VCR onto a portable generator and playing the films for the people to see. (...MORE)

sabato 30 aprile 2011

Festival mondial des arts nègres, la grogne des artistes


Par VALÉRIE MARIN LA MESLÉE
Dakar, hiver 2010, Festival mondial des arts nègres (Fesman). L'ancienne Biscuiterie de Médina accueille une formidable exposition d'artistes contemporains africains, venus des quatre coins du monde. Dans le mémorable chaos d'un événement plusieurs fois retardé et finalement programmé in extremis par le président Wade qui en confie la direction à sa fille, les visiteurs ont connu de belles surprises. Mais à la fin des festivités, les exposants sont confrontés, eux, à une situation moins joyeuse : en effet, quatre mois après la fin du festival et déjà deux mois après la date prévue du retour de leurs oeuvres au 28 février, ils ne les ont toujours pas récupérées, car elles sont bloquées sous douane à Dakar dans les entrepôts du transitaire sénégalais.

L'artiste William Wilson, dont les tentures retracent l'histoire de l'Océan noir, exprime ses inquiétudes : "Mon travail entrait tout particulièrement dans le thème du festival et je connais bien la commissaire Florence Alexis. J'ai donc accepté tout en étant au courant des conditions de lancement et conscient des risques encourus. Je n'aurais jamais laissé une pièce unique ! J'ai la chance d'en avoir plusieurs de ce travail, pour autant, j'ai besoin de les récupérer, car l'exposition tourne partout." Autre cas : cette réaction de la Fondation Sindika Dokolo (Angola). Elle a notamment prêté une oeuvre du Britannique Yinka Shonibare qui n'a pas davantage été retournée et au sujet de laquelle elle ne reçoit aucune information. "Cette exposition, au final, était vraiment de qualité, mais tout le reste fut une catastrophe de bout en bout", souligne William Wilson, qui correspond avec d'autres artistes sur cette mésaventure. En face d'eux, les commissaires de cette exposition se désolent d'être maintenus dans l'impuissance par ceux qui doivent gérer une situation presque d'impasse ? C'est l'une des démonstrations, parmi toutes les dépenses faramineuses de tous côtés, des difficultés de l'État sénégalais à faire face à ses dettes, surtout depuis que le FMI a invalidé le plan de remboursement prioritaire du président Wade pour ses créanciers dudit Fesman.

"Nous payons aujourd'hui les pots cassés d'un festival qui aurait dû se tenir après le bouclage de ces conditions de financement, dit Florence Alexis, qui partage cette situation avec les autres co-commissaires Dominique Fontaine et François Kiéné. Les oeuvres ont été parfaitement emballées par nos soins personnels, puis hermétiquement scellées sous nos yeux au terme de nos contrats de commissaires. Depuis, elles attendent sous douane le bon vouloir des autorités. Il semble qu'il n'y ait pas d'argent pour payer les transits et les transports.... Nous n'obtenons plus aucune réponse de Dakar et de sa délégation générale malgré nos demandes persistantes depuis des mois..."

Même situation pour le désigner malien Cheick Diallo, exposé à Dakar dans la même Biscuiterie de Médina par le commissaire François Kiéné chargé du design. Il vit la plupart du temps en Normandie où il attend encore ses chaises... Afin d'honorer une exposition dans laquelle il s'était engagé, il a réussi à payer le dédouanement, au prix fort ! Le créateur a l'habitude des problèmes rencontrés en Afrique par les artistes eux-mêmes : "Ça nous tue", mais il s'insurge dans le cas spécifique du festival contre le manque de communication. Peu à peu, les artistes se renseignent individuellement pour faire établir un devis auprès du transporteur français, ce qui semble la seule solution pour ceux qui en auront les moyens : "On a l'impression que le Fesman est une pièce vide ; tout le monde est parti, tout le monde s'en fout, et nous, artistes, sommes pris en otage", conclut Wilson...

domenica 4 ottobre 2009

LE MAGHREB DES FILMS



PRESENTAZIONE

Le Maghreb des Films, à partir du 7 octobre 2009

Projections, rencontres et débats autour du cinéma maghrébin se tiendront tout au long du mois d’octobre 2009 dans le réseau de salles des différentes villes de la manifestation. Cette manifestation est à l’initiative de l’association Coup de soleil et menée à bien grâce à un partenariat avec un large réseau national de salles de cinéma. Elle fait suite à une première édition du Maghreb des films en février 2009, celle d’octobre avec déjà une programmation large et éclectique. Faire connaître le cinéma maghrébin dans sa diversité à tous les publics dans le cadre d’une manifestation culturelle nationale, créer des rencontres cinématographiques où débattre du cinéma et de thèmes de société, tels sont les objectifs du Maghreb des films. Dans ce nouveau site web vous pourrez retrouver tout le programme du Maghreb des films édition d’octobre 2009, des informations sur les salles partenaires, sur les films présentés et suivre l’actualité de la manifestation tout au long de son organisation...

Mais ce site Internet veut aussi devenir un portail du cinéma maghrébin.

Vous y trouverez donc, au fur et à mesure de la mise à jour du site : Les sorties de films, les festivals de cinéma maghrébin, les news et autres événements Une base de données rassemblant [les films], [les acteurs et les réalisateurs] maghrébins Une bibliographie

martedì 1 settembre 2009


II° edizione di CASTELLI IN AFRICA
http://www.zampano.it/castelliinafrica.html
10-11 luglio 2009 Genzano di Roma

15, 17-18 luglio 2009 Velletri

3-6 settembre 2009 Lanuvio

Dopo il grande successo riscosso dalla I° edizione di “Castelli in Africa”, la Comunità Giovanile Zampanò anche quest'anno, sta lavorando per una nuova articolata programmazione dell’evento che si svolgerà sul territorio di vari comuni dei Castelli Romani per poi concludersi a Lanuvio dal 3 al 6 settembre 2009, con quattro giorni di musica, danza e stages incentrati prevalentemente, ma non solo, sulla cultura africana, ospitando grandi nomi della musica afro europea e mondiale.

Il nostro intento è quello di continuare il percorso che abbiamo iniziato l’anno passato, cioè far conoscere la cultura africana, attraverso un insieme di attività artistiche volte a favorire l’integrazione e lo scambio, puntando a far divenire “Castelli in Africa”, una manifestazione unica nel centro Italia e tappa per tutti coloro che amano e studiano questa cultura e per gli artisti che saremo lieti di ospitare in futuro.


Essere riusciti a portare nel nostro piccolo paese una cultura così lontana, diversa e sconosciuta, o meglio volutamente ignorata è stata per noi una vittoria enorme che ci ha rafforzato come persone, ma soprattutto ha scosso le coscienze di coloro che non avevano mai neanche immaginato una tale ricchezza di tradizioni e di ritmi musicali potenti , che trasmettono messaggi di solidarietà e fratellanza altrettanto forte!!!

venerdì 3 luglio 2009

2E FESTIVAL CULTUREL PANAFRICAIN D'ALGER


événement culturel continental, 40 ans après celui qui a eu lieu à Alger en 1969.| 05|07|2009 > 20|07|2009

Littérature - Conférences avec de grands écrivains. - Colloques sur la littérature africaine. - Réédition des grands auteurs. Bande dessinée - Concours pour jeunes créateurs. - Expositions. Cinéma - Projection sur les places publiques. - Tournées des ciné-bus. - Grande fête du cinéma africain. - Production de documentaires sur l'Algérie et les mouvements de libération. Théâtre - Hommage aux grands du théâtre africain. - Représentations, ateliers multidisciplinaires. Chorégraphie - Festival arabo-africain de danses folkloriques. - Tournées des troupes de danses Musique - Concerts de vedettes africaines. Arts visuels et mode - Arts contemporains, design. - Expo photos, art africain au féminin. Patrimoine et artisanat d'art - Expo "Le Sahara", architecture de terre, arts anciens. - Exposition des 17 chefs-d'oeuvre du patrimoine immatériel. Colloques et conférences - Colloque sur les grands anthropologues. - Colloque sur 
Mouloud Mammeri, Cheikh Anta Diop, Ahmadou Hampate Bâ. - Colloque sur la zaouia Tidjaniya et l'oralité africaine. - Conférence "Afrique, femmes et développement". - Hommage à Frantz Fanon. - Conférence sur les origines du jazz.

giovedì 2 luglio 2009

Gallery MOMO presents : Mary Sibande


Event info

Gallery MOMO is proud to present Mary Sibande, opening Thursday 9 July @ 18h00 - 20h00 and concluding 3 August 2009.

52, 7th avenue, Parktown North, Johannesburg

This show is a collection of fantasies and imagined narratives centering round the character Sophie, a maid. Sibande is not looking at the negatives of being a domestic worker, but rather the humanity and commonalities of people despite the boxes we find ourselves in. The modern fabric is moulded into many forms that are combined with Victorian references, making the pieces completely foreign and at the same time Sophie's own. By subverting the simple maids' uniform in the creation of Sophie's hybrid dress she/it has become the canvas for storytelling.

When Sophie puts on her maid's uniform, the simple pattern becomes this imaginative Victorian dress that turns into a superhero's outfit which allows her the freedom to express her imagination. Through her aspirations, Sophie has gained the desire to imagine and travel to non real spaces and times. Sophie tags herself into scenarios like a graffiti artist would tag his signature on a public wall.

Playing with the body interests Sibande, not only using the body as a stage or a platform for playing out scenes from fantasies and realities but also challenging the viewer's expectations. Sophie is always in a state of transformation, by going beyond the ordinary and the expectations of being a maid. The atmosphere that Sophie is presented in is always one that she aspires to and seeks for, with her closed eyes. Sophie is an idea that came about from looking at a "traditional role", in the context of South Africa, for black women. For Sophie the fabrics used to construct the costumes (maids' overalls), has proven to be rich with meaning and they are a form of escape from the real world.

mercoledì 1 luglio 2009

ABLADE GLOVER - 75 anniversary


ABLADE GLOVER75 year AnniversaryOctober GalleryLondon | Grande-Bretagne | 02/07/2009 -- 01/08/2009


In his 75th Anniversary show, Ablade Glover, one of Ghana's foremost painters, will exhibit a selection of work revealing his lifelong passion for life, activity and colour. Using warm pigments expressive of the sun and heat of his country, Glover depicts vibrant scenes that mirror the exuberant variety of Africa; the bustling market stalls, the brightly-attired crowds and all the energy of Ghana. Glover insists that oil painting has an integral part to play in the contemporary arts of Africa, both as a means of individual expression and as a potent medium in which to record and celebrate the visual richness of the continent. In the New African Life (Dec 1995) magazine, Anver Versi had this to say of a visit to Glover's studio in Accra, "…there, hanging on the wall, was the whole market painted in throbbing, bright colours. When you looked at it for some time, the painting seemed to resolve into three dimensions and you could see, individual people walking about, trading, talking, laughing, and, I swear, I felt I could even hear the sounds of the market as well!" Trained in Ghana, Britain and the United States, Dr. Glover has accumulated a number of distinctions, which underline his significance as an artist and enthusiastic educator both in Ghana and on the international art scene. Until 1994 he was Associate Professor, Head of the Department of Art Education and Dean of the College of Art at the University of Science and Technology, Kumasi, Ghana. More recently, he was awarded the Distinguished AFGRAD Alumni Award by the African-American Institute in New York, and he is a Life Fellow of the Royal Society of Art in London. At present he occupies a significant place in Ghana's contemporary art scene, as founder and director of the internationally acclaimed Artists Alliance Gallery in Accra, Ghana, which was officially opened by the Former United Nations Secretary General Kofi Annan. This purpose-built space supports local artists and presents both traditional and contemporary African art. The universality of Glover's work is reflected in the breadth and variety of his collectors. His work can be found in such diverse public and private collections around the world as the Imperial Palace Collection of Japan, the UNESCO Headquarters in Paris and Chicago's O'Hare International Airport amongst others. He has exhibited extensively in West Africa, Europe, the USA and Japan.

venerdì 26 giugno 2009

Diffusion et marché : l'art africain sur la scène internationale


En 1999, Salah Hassan constate que "la plupart des musées occidentaux refusent encore d'acquérir ou d'exposer des œuvres contemporaines africaines" (1). À l'aube du second millénaire, la situation du plasticien africain a t-elle évolué ? L'Afrique a t-elle su s'imposer sur la scène artistique internationale et le marché de l'art ? Enquête sur les stratégies d'alliance, le rôle du prescripteur, et les tendances du marché. (more...)

mercoledì 24 giugno 2009

WORKSHOP A MARRAKECH REPORTAGE GEOGRAFICO


AL RIAD SAHARA NOUR DI MARRAKECH

Stage a cura di Stefano PENSOTTI dal 5 al 8 Dicembre 2009
Raccontare un’esperienza di viaggio con le immagini non si esaurisce nella semplice scelta
della tecnica da usare, dell’inquadratura, della luce o dell’obiettivo adatti, ma nell’esprimere
di volta in volta un personale modo di vedere il mondo, un particolare stile attraverso il quale
il fotografo rappresenta l’esperienza vissuta.
Programma di lavoro e didattica proposti sono strutturati in modo di massimizzare l’esperienza di lavoro sul campo ed ottenere il migliore risultato. Il programma prevede 16 ore di lezioni teoriche, 14 ore di esercitazioni pratiche guidate e 6 ore di esercitazioni individuali.

link

martedì 23 giugno 2009


FESTIVAL LAFI BALA 20096e éditionChambery | France | 25|06|2009 > 28|06|2009


Lafi Bala est une invitation au voyage, un moment d'échanges et de Découvertes autour des cultures du Burkina Faso avec de nombreux artistes et artisans. Vendredi 26 Juin à 18h30 : RAAGA TRIO (Ethno Jazz) Raaga Trio est un fin métissage entre le jazz et la musique traditionnelle ouest africaine. Composé de trois musiciens de courants musicaux différents, Raaga Trio nous fait partager des compositions dans lesquelles nous découvrons les profondeurs des sentiments Mandingues et les sonorités Jazzy A écouter sans modération. Scène Village - Gratuit

domenica 21 giugno 2009

SI T'AS PEUR DE MOURIR, FALLAIT PAS NAÎTRE


JOHNNY MAD DOG

Ils s'appellent Small Devil, No Good Advice, Chicken Hair, Butterfly, Pussy Cat, Nasty Plastic, Jungle Rocket, Young Major et leurs chefs Never Die ou Dust to Dust. Fringués comme à mardi gras, drogués et vociférant l'anglais cassé de Monrovia, d'énormes armes à la main et volant et tuant à tout bout de champ, ils sont dressés en bande pour faire régner la terreur. Voilà qui est photogénique à souhait, le steadycam permettant de filmer à la hauteur des enfants tout en donnant au tout un certain vertige. Ce sont de vrais anciens enfants-soldats, et le film est tourné sur place, au Liberia - une performance liée au soutien direct de la présidente Ellen Johnson Sirleaf élue en janvier 2006, soucieuse de montrer que le pays change. Le paroxysme est de rigueur dès la scène d'ouverture, filmée très près des corps, montée en cascade, lumière et son saturés, avec un fils forcé de tuer son père avant d'être capturé. "Si t'as peur de mourir, fallait pas naître" : ce sera le slogan du film, pas vendeur pour un sou… (more...)

sabato 20 giugno 2009

LE GARAGE DU PEUPLE


Le Garage du peuple

série télévisée de Kouka Aimé Zongo


Les sitcoms (situation comedy) africaines se multiplient, rencontrant un engouement tel qu'ils supplantent les films de cinéma dans l'intérêt du public. Elles permettent de restaurer un imaginaire autocentré tandis que les telenovelas et les séries américaines importent des modèles de comportements et de consommation issus des modes de pensée de hiérarchie et d'arrivage social qui régissent le monde. Au Burkina Faso, elles sont particulièrement suivies, lancées par les succès deKadi jolie d'Idrissa Ouédraogo, A nous la Vie ! de Dani Kouyaté etVis-à-Vis d'Abdoulaye Dao qui étaient les piliers de la programmation de la télévision nationale burkinabée au début des années 2000. Le Garage du peuple s'inscrit dans cette continuité, avec des fictions d'une demi-heure où les personnages se débattent dans des situations humoristiques. (MORE...)

venerdì 19 giugno 2009

WOMEN ART AND ISLAM


MoCADA, 80 Hanson Place, Brooklyn, NY

The Museum of Contemporary African Diasporan Arts (MoCADA) and the Museum for African Art are proud to present Perspectives: Women, Art and Islam, an exhibition of five female artists whose major connection is their personal relationship with Islam. Perspectives, curated by Kimberli Gant and Lisa Binder, will be on view at MoCADA, 80 Hanson Place in Fort Greene, Brooklyn, from June 4 - September 13, 2009, and is presented in conjunction with Muslim Voices: Arts and Ideas, a multi-institutional celebration of the extraordinary range of artistic expression in the Muslim world. (More...)


martedì 16 giugno 2009

Marlene Dumas: Measuring Your Own Grave


March 27– June 21, 2009

Painter Marlene Dumas, born in 1953 in Capetown, South Africa, has lived and worked in Amsterdam since 1976. In her work, she uses the human figure as her subject matter. Both the physical reality of the human body and the psychological aspects of the face and body language are emphasized in Dumas’s works. She traces the cycle of life from birth to death to probe a complex array of human emotions, love, sexual desire, despair, and confusion. She also grapples with the “burden of the image” and the symbolic weight of classical modes of representation in Western art, such as the portrait and the nude; however, by working within and also transgressing these historical antecedents, Dumas effectively uses the human figure to explore and critique contemporary ideas of race, sexuality, and social identity to create images that are formed at the crossroads of personal history and that resonate of the global discourse. (MORE...)

Marlene Dumas, Death of the Author

Marlene Dumas, Death of the Author, 2003. Collection Jolie van Leeuwen © 2008 Marlene Dumas

sabato 13 giugno 2009

JUJU FACTORY - Un film de Balufu Bakupa-Kanyinda


"Nous voici enfin dans les entrailles de nos illusions. Ici règnent les fantômes de nos rêves avortés,
rêves appauvris, rêves suicidés... Nous, mains coupées, moinillons de nègre...
Un manchot a-t-il son avenir entre les mains? Nous, maîtres de la parole séduisante.
Nous, maîtres de la trahison silencieuse et souriante, contremaîtres de la solidarité vénéneuse. 
Est-ce toi? Est-ce toi, rêve indécolonisable qui me gratte la paume des mains?
C'est ici que commence le théâtre de nos ombres parfumées, crânes cirés, visage poupons rasés lisses..."

Le « juju » ? 

Le « juju » est un talisman (magie, vaudou, fétiche, amulette) qui protège du maléfique. C’est un charme supers- 

titieux qui, dit-on, possède des pouvoirs surnaturels. On le trouve en Afrique de l’Ouest. Les gens croient que celui 

qui a le « juju » est « blindé ». Personne ne peut le maudire ou l’attaquer, ni lui faire du mal.  

Un jour d’avril 2002, en visitant Elmina Castel, à Cape Coast au Ghana, j’ai commencé à penser au concept spi- 

rituel africain du « juju », en m’interrogeant sur la part des Africains qui participèrent au commerce esclavagiste. 

Alors, pour faire simple, j’ai rêvé d’un combat imaginaire entre le « maléfique » et le « juju ». Et je l’ai transposé à 

Bruxelles. Dans ce conflit, j’ai mis face à face un écrivain et un éditeur. Tous deux Africains. La question conflictuel- 

le se noue autour de la divergence de vision d’un même monde, entre la passion créatrice et la réalité quotidienne. 

« Juju Factory » est une métaphore sur la création, dans la grisaille de l’exil. Quand celui-ci est capable de fabriquer 

(« usiner » dirais-je) de la joie et de la folie dans le même bain. (MORE...)

Africans challenge global corruption in 'Bamako' courtroom


sabato 6 giugno 2009

FEMMES - DAPPER PARIS


Dapper 35 bis, rue Paul Valéry (musée) 50, av. Victor Hugo (admin.), 75116 Paris, France

De la naissance au plus grand âge, en passant par les étapes obligées du mariage et de la mise au monde de nombreux enfants, les femmes occupaient en Afrique - et occupent souvent au jour d'hui encore dans les sociétés villageoises - une place très particulière. Elles sont omniprésentes dans la sphère privée, familiale; leurs activités de même que leurs rôles sont extrêmement divers. Comment les femmes apparaissent-elles dans les arts africains? À travers quelque cent trente oeuvres, principalement des statues, statuettes, masques et insignes de dignité, la nouvelle exposition du musée Dapper entreprend d'évoquer la multiplicité des représentations féminines. (MORE....)

venerdì 5 giugno 2009

LE SIECLE DU JAZZ - MUSEE BRANLY PARIS

MUSEE BRANLY PARIS du 17 mars au 28 juin 2009

L'exposition Le Siècle du Jazz propose à travers 2000 m2, une lecture pluridisciplinaire de cette histoire complexe. Elle permet au public d'apprécier combien la bande-son du jazz a coloré tous les autres arts, de la peinture à la photographie, du cinéma à la littérature, sans oublier, bien sûr, les arts graphiques, la bande dessinée et les dessins animés. Le jazz constitue, avec le cinéma et le rock, l'un des événements artistiques majeurs du XXe siècle. Cette musique hybride, née dans les premières années de ce siècle, l'a traversé en marquant chaque aspect de la culture mondiale de ses sons et de ses rythmes. Plus qu'un simple genre musical, le jazz a révolutionné la musique, mais a également initié une nouvelle façon d'être dans la société du XXe siècle, phénomène qui a profondément influencé l'histoire de l'art du siècle dernier. L'histoire du jazz, fil rouge du parcours du siècle L'exposition s'articule chronologiquement autour d'un fil rouge constitué par une timeline, épine dorsale de 50 mètres de long sur laquelle se succèdent, année par année, les événements principaux de l'histoire du jazz. Les nombreuses partitions, affiches, disques, revues et magazines, livres, photographies, films, dessins animés et enregistrements présentés rappellent au visiteur les épisodes marquants de cette épopée.

sabato 30 maggio 2009

FESTIVAL DE CANNES - Jean-Pierre Bekolo


After eight years of absence, maverick Cameroonian director Jean-Pierre Bekolo (QuartierMozart, Aristotle’s Plot) returns with his magnum opus, Les Saignantes, a superbly photographed, stylishly edited and tastefully scored film about two young femmes fatales who set out to rid a futuristic country of its corrupt and sexually obsessed powerful men.  In this stylized sci-fi-action-horror hybrid, Majolie and Chouchou, exquisitely played by Adèle Ado and Dorylia Calmel (both budding stars to look out for), navigate a sordid world where sex, money, politics and death are perniciously imbricated.

domenica 5 aprile 2009

WILLIAM WILSON - AVIS DE PARUTION


A partir du 16 Avril 2009 sera disponible en librairie le livre

"L'Océan Noir" Editions Gallimard.
98 pages, format 30 X 21 cm, couverture cartonnée. 15,90€
ISBN: 9-7-8-2-07-0627239-9

A la fois artistique, pédagogique et historique, cet ouvrage est aussi le catalogue de l'exposition des 18 tentures en tissus appliqués réalisées au Bénin. Sous ces 3 aspects WW raconte l'histoire de la Côte des esclaves du XV siècle à nos jours...

La première exposition en France se tiendra à Saint Malo pendant le Festival "Etonnants Voyageurs" du 30 Mai au 3 juin 2009.
Puis fin 2009, 2010 et 2011 aux USA: à Boston, Lincoln, Los Angeles, Atlanta etc... aux Antilles à Saint Domingue, au Brésil à San Paolo.

Galerie Lawson 16 rue des Carmes 75006. du 28 avril au 23 mai




Frédéric Bruly Bouabré: The Knowledge of the World




February 20 – March 28, 2009
The drawings of Frédéric Bruly Bouabré (b. 1923, Ivory Coast) lie somewhere between the mystical griot traditions of Africa and the diaristic, self-reflective, and archival traditions of the Western world. From 1958 onward, Bouabré kept journals and created drawings that helped him organize the relationships between the spiritual, physical, and linguistic worlds he experienced. In the 1970s, he began to produce postcard-sized drawings on cardboard with ball point pen and colored pencils, entitled The Knowledge of the World, which explored an encyclopedic variety of themes including mathematics, African history, linguistics, advertising, sex, religion, and world politics. This exhibition will present over 200 works on paper never before seen in the U.S. Co-curated by Brett Littman and André Magnin.

Above: Frédéric Bruly Bouabré, From the series “Signes relevés sur noix de cola,” 2007. Colored pencil and ballpoint pen on cardboard, 5 3/8 x 7 1/2 inches. Courtesy C.A.A.C. The Pigozzi Collection, Geneva.

©The Drawing Center

sabato 18 ottobre 2008

GONCALO MABUNDA



The African Throne : fauteuil
Gonçalo Mabunda
Armes désactivées et soudées
Pièce unique
H 134cm L 100cm P 60cm

A la fin de tout conflit armé se pose la question du désarmement. Comment faire pour que toutes ces armes qui sont entre les mains des militaires et des civils, qui sont cachées ou enterrées, soient rendues ou déposées au sein d’institutions qui les entreposeront et les désactiveront. C’est un processus qui peut prendre de nombreuses années, voire des décennies. Faire en sorte que les combattants remettent leurs armes, que celles-ci ne soient plus nécessaires, que le cycle défense/revanche s’arrête. C’est un processus de paix, de réconciliation avec le passé et la mémoire.

Gonçalo Mabunda travaille sur la mémoire de son pays, le Mozambique, qui est récemment sorti d’une longue et terrible guerre civile commencée dans le milieu des années 70.
Jeune trentenaire né à Maputo, son enfance a été rythmée par la violence, les déplacements, l’absurdité d’un conflit dirigé en sous-main par des intérêts internationaux divergents, des luttes de pouvoir, des convictions politiques et des guerres tribales. Bref, une histoire d’après guerre malheureusement commune à ces pays en voie de développement.
Mais le Mozambique est aussi un pays doté d’une joie de vivre sans pareil et d’une longue tradition culturelle qui fait une place importante à l’art, l’artisanat et la musique dont le collectif artistique Nucleo de Arte fondé en 1936 est un des acteur principal de la scène culturelle de la capitale du Mozambique. Maputo est actuellement une ville intense, ouverte à la création, où une jeunesse animée se rassemble dans les cafés et aux terrasses. (MORE)


19 settembre 2008 -> 08 novembre 2008
Perimeter art-design
T : +33(0)1 5542 0122
47 rue Saint André des Arts
Parigi
Francia

mercoledì 1 ottobre 2008

WANGECHI MUTU - SAATCHI GALLERY


Text written by Patricia Ellis

Kenyan-born Wangechi Mutu has trained as both a sculptor and anthropologist. Her work explores the contradictions of female and cultural identity and makes reference to colonial history, contemporary African politics and the international fashion industry. Drawing from the aesthetics of traditional crafts, science fiction and funkadelia, Mutu’s works document the contemporary myth making of endangered cultural heritage.

Piecing together magazine imagery with painted surfaces and found materials, Mutu’s elaborate collages mimic amputation, transplant operations and bionic prosthetics. Her figures become satirical mutilations. Their forms are grotesquely marred through perverse modification, echoing the atrocities of war or self-inflicted improvements of plastic surgery. Mutu examines how ideology is very much tied to corporeal form. She cites a European preference to physique that has been inflicted on and adapted by Africans, resulting in both social hierarchy and genocide.

Mutu’s figures are equally repulsive and attractive. From corruption and violence, Mutu creates a glamorous beauty. Her figures are empowered by their survivalist adaptation to atrocity, immunised and ‘improved’ by horror and victimisation. Their exaggerated features are appropriated from lifestyle magazines and constructed from festive materials such as fairy dust and fun fur. Mutu uses materials which refer to African identity and political strife: dazzling black glitter symbolises western desire which simultaneously alludes to the illegal diamond trade and its terrible consequences. Her work embodies a notion of identity crisis, where origin and ownership of cultural signifiers becomes an unsettling and dubious terrain.

Mutu’s collages seem both ancient and futuristic. Her figures aspire to a super-race, by-products of an imposed evolution. In this series of work, she uses old medical diagrams, to convey the authenticity of artefact, as well as an appointed cultural value. Satirically identifying her ‘diseases’ as a sub/post-human monsters, she invents an equally primitive and prophetically alien species; a visionary futurism inclusive of cultural difference and self-determination.

mercoledì 17 settembre 2008

FESTAD'AFRICA FESTIVAL 2008


Dell'Africa amiamo quella parte mitica, ancestrale, fanciulla che culliamo dentro di noi al ritmo del tam-tam di un tamburo, uno spazio dove si rifugia la nostra mente quando la realtà metropolitana diventa claustrofobica. Dell'Africa amiamo quella parte che crediamo di conoscere. Esiste però un'altra Africa poco conosciuta e valorizzata rispetto alla sua reale importanza estetica e artistica:
E' proprio da questo mondo in parte sconosciuto e portatore di grandi ricchezze, che nasce l'idea e il progetto del CRTscenaMadre: Festad'Africa Festival gemellato con i Festival di teatro Mindelact di Capo Verde e il FITHEB del Benin. (MORE)

lunedì 15 settembre 2008

MANGE CECI EST MON CORPS


Sundance Film Festival 2008
Tokyo Filmex 2007
Toronto Film Festival 2007
Film Festival Rotterdam 2008

un film de Michelange Quay

sortie nationale le 22 octobre 2008

Eat, for this is my body
A visceral, hypnotic trip that will take us to the spiritual core of the suffering of Haiti. Madame has come to feed the starving black masses and they have come to be fed. This hunger, this desire will bring Madame out into the real Haiti, where she will for the first time see and hear the land and its people, smell the reality of their suffering, the reality of her own body. She will at last touch, and be touched.
Mange, ceci est mon corps
Un voyage hypnotique et viscéral qui nous emmène au plus profond de la souffrance d'Haïti. Madame est venue pour nourrir les masses damnées et affamées de la terre et elles sont venues pour être nourries. Cette faim, ce désir, va emmener Madame au-delà de son isolement vers la réalité d'Haïti, où elle va pour la première fois voir et entendre cette terre et son peuple, sentir la réalité de leur misère, la vérité de son corps. Elle va, enfin, toucher et être touchée.

A film by Michelange Quay – 1st feature - with Sylvie Testud and Catherine Samie – 35mm – 100 minutes – French speaking - with the participation of CNC, Centre images, Fondation Groupama-Gan, Fonds Francophone de Production Audiovisuelle du Sud - Distribution France Shellac – International Sales Memento Films International – In coproduction with Union Films (Haïti) and Les Films à un dollar (France)

martedì 9 settembre 2008

RANSOME STANLEY - Gallerie PETER HERRMANN


Ransome Stanley


With his panels, Ransome Stanley makes an original contribution to the art historical debate on the "picture within the picture." The observer is uncertain which spatial plane is being depicted: Are we peering at the little boy with the collar around his neck through an opening in the wall? Is the entire entity a picture hanging on the wall, or are we looking at the reflection of a real person looking into a mirror? As soon as the artist opens up a three-dimensional space that we can apparently enter, we are thrown back into the two-dimensional plane of the picture. Likewise with the drawing: It is impossible to know whether it is on the painted wall – that is, at the centre of a space represented within the picture – or whether it is simply an artist’s drawing on a canvas.

It is not easy to pinpoint Ransome Stanley’s style. His graphic linearity has its roots in early 20th century natural history books, while his equal virtuosity with airy gestural sweeps is reminiscent of the classic Modern. At the same time, he creates planar pictorial spaces whose stark narrative painting style he then disrupts by contrasting it with something two-dimensional.

For his collages, Stanley uses pictures from our collective cultural history. But in contrast to many other artists, he seeks iconographic references not just in all too well-known media images from film and advertising, but rather also in his own African roots. In his pieces, western images of Africa and certain colonially-shaped clichés of the exotic are cheekily presented and merged to form new image creations.

Stanley, who today lives in Munich, was born in 1953 in London, the son of a Nigerian journalist father and a German mother. From 1975 to 1979, he studied at the Merz Academy in Stuttgart and soon became "master student" under Professor Merz. He has presented in numerous exhibitions, most recently in Brussels as part of the large exhibition project, Black Paris – Black Brussels.


Gallerie PETER HERRMANN
6.9.2008 - 11.10.2008

giovedì 4 settembre 2008

METAMORPHOSIS SOKEY EDORH AT SKOTO GALLERY NYC



Sokey Edorh

Mixed media painting

September 4th – October 11th, 2008

Skoto Gallery

Skoto Gallery is pleased to present Metamorphosis, an exhibition of mixed media paintings by the Togolese-born artist Sokey Edorh. This will be his first solo exhibition in New York City and the reception is on Thursday, September 4th, 6-8pm.

Sokey Edorh’s mixed media paintings consistently balance the dual purposes of visually powerful imagery and intellectually critical analysis to make poignant commentaries on contemporary African social and political realities. His artistic production is constantly informed by the need to work through the implications of language, symbolic systems, and communicative abstraction. He uses an elaborately conceived symbolic alphabet system, invented by him and nurtured within the compass of history, both directly and allegorically throughout his work. The text, which he alone can decipher, draws inspiration from the ideograms that are found on the dwellings of the Dogon hunters in Mali, West Africa, and used in rapturous poetry that are addressed to the harvest gods as divine litany like that of the ancient Egyptians to their gods. To the artist, it is a fit metaphor for the liberation of oneself from dictatorial systems that forbid free expression.

domenica 31 agosto 2008

ANGAZA AFRIKA - AFRICAN ART NOW


Oktober Gallery

The exhibition brings together major works by 12 artists who best represent the innovative and dynamic artistic practices across the African continent and the African diasporas and launches the book, Angaza Afrika – African Art Now - a highly visual survey of contemporary African art compiled by Christopher Spring, curator of the African Galleries at The British Museum, and published by Laurence King.

Angaza Afrika, translated from the Swahili to mean ‘Shed light on Africa’ or ‘Look around Africa’, is comprehensive in its range. Each work will be a stunning visual and physical manifestation of the artists’ energy and spirit, such as Rachid Koraïchi’s Sufi- inspired black and white appliqué work and the beautiful work of South African artist Karel Nel, who sets vast leaves from the Coco de Mer palms in atmospheric, elemental architectural spaces.

Other featured artists include Romuald Hazoumé, whose immense installation Dream (2007), consisting of a boat made from petrol canisters, placed in front of a panoramic photograph won the documenta 12 prize; El Anatsui, who with his magnificent cloths made from thousands of glimmering bottle tops was one of the highlights of the 52nd Venice Biennale and who will transform Channel 4’s 50ft logo, situated in front of their London Headquarters, with an installation in June 2008; Owusu-Ankomah, whose drawings were chosen by Giorgio Armani for his Emporio Armani (PRODUCT) RED capsule collection and Abdoulaye Konaté who has been shortlisted for the Artes Mundi 2008 Prize.

giovedì 28 agosto 2008

"THE WINTER SHOW" AT AFRONOVA


The Winter Show' features a selection of works by African artists, including Dominique Zinkpe (Benin), Samson Mnisi (South Africa), Mouna Karray (Tunisia) and Mohamadou Ndoye Douts (Senegal).

AFRONOVA
Opens: July 18
Closes: September 6

domenica 24 agosto 2008

RENCONTRES D'ARLES - SAMUEL FOSSO


"beau, chic délicat, facile à reconnaître lui aussi , Fregoli de l'autofiction, grave et ludique à la fois"
Christian Lacroix

VOUS SEREZ BEAU, CHIC, DELICAT ET FACILE À RECONNAÎTRE.

Comme dans toutes mes oeuvres, je suis à la fois le personnage et le metteur en scène. Je ne me mets pas moi-même dans les photographies. Mon travail est basé sur des situations spécifiques et des personnages qui me sont familiers, des choses que je désire, que j'élabore dans mon imagination et qu'ensuite j'enterprète.
J'emprunte une identité.
Pour y réussir, je me plonge dans l^état physiue et mental nécesssaire.
C'est une façon d'échapper à moi-même.
Un passage solitaire.
Je suis un homme solitaire.

Samuel Fosso

Né en 1962 à Kumba. Vit et travaille à Bangui (République Centrafricaine).

exposition organisée avec le soutien de Cultures France / Département Afrique et Caraïbes en création, dans le cadre de la diffusion des 7e Rencontres africaines de la photographie de Bamako, la Jean Marc Patras - galerie, Paris représentant exclusif de Samuel Fosse et lePrince Claus Fund for Culture and Development, Pays-Bas.

les rencontres d'Arles

venerdì 22 agosto 2008

WORLD PRESS CARTOON


The silent wave
Alfredo Sabat

Winner, First Prize, Editorial Cartoon section, World Press Cartoon,
Winner, First Prize, United Nations Correspondents Association “Ranan Lurie” Award,

martedì 19 agosto 2008

ROMUALD HAZOUME - Uncomfortable Truths – the shadow of slave trading on contemporary art & design


Uncomfortable Truths will address the ways in which the legacy of slavery informs contemporary art and design in a display of a series of works throughout the museum’s public spaces. This exhibition of new and specially commissioned work will commemorate the bicentenary of the Parliamentary abolition of the Trans-Atlantic Slave Trade, seeking to reassess the human cost of slavery.

'DAN AYIDO-HUEDO, RAINBOW SERPENT' ROMUALD HAZOUMÉ, V&A LONDON

(photo©Artist)

sabato 16 agosto 2008

LE MUSEE NATIONAL DU MALI




L'histoire du Musée National du Mali remonte à l'époque coloniale. Elle est intimement liée à celle de l'Institut Français d'Afrique Noire (IFAN), crée en 1936, à Dakar, avec vocation de développer la recherche dans les territoires colonisés. La création, en 1951, d'une section locale de l'IFAN au Soudan est à l'origine du Musée que l'on appelait alors musée soudainais de l'IFAN. Construit en « banco stabilisé » et inauguré en 1982, le bâtiment actuel du musée est inspiré des formes de l'architecture traditionnnelle. D'un côté les salles d'exposition, de l'autre, les services administratifs et techniques.


Le désert du Sahara ressemble à un terrain vague inquiétant depuis le découpage fantaisiste de ses frontières. 
D'une rive à l'autre de cet océan de sable, des hommes scrutent les étoiles à la recherche de leur pacte de mémoire égaré par une aventure coloniale fossoyeuse d'histoires. 
D'une rive à l'autre, des tornades sèches véhiculent l'esprit des peuples riverains qui bâtissaient ensemble des royaumes et des empires avec la matrice du désert. 
D'une rive à l'autre, une communauté, par devoir, a retrouvé sous les dunes un serment profané par des ladres drapés dans les oripeaux du Juste. 
D'une rive à l'autre, une communauté exhume la promesse d'éternité des réseaux d'échanges et des chemins de vie.
D'une rive à l'autre, des compagnons raniment la profession de foi des convoyeurs du désert qui charriaient l'or et le sel, les cultures et les technologies, la connaissance et le savoir, le spirituel et le religieux, l'amitié et l'amour. 
D'une rive à l'autre, les vents de sable dispersent des murmures de désir. Des compagnons tenaces empruntent les sillons de lumière. Du Nord au Sud ils se font face, complices. Ce sont tous des artistes.

Croire en cette communauté d'artistes qui affronte ses démons et autopsie son histoire, c'est croire que le salut d'une société s'appuie aussi sur l'art.
N'Gone Fall